Solitaire Urgo Le Figaro – Etape 3 : « Une étape qui me paraît compliquée »

Solitaire Urgo Le Figaro – Etape 3 : « Une étape qui me paraît compliquée »

Dimanche 16 juin 2019

Auteur d’un très bon début de Solitaire URGO Le Figaro, Yoann Richomme, vainqueur de la première étape et deuxième à Roscoff, se méfie du parcours proposé sur le troisième acte. Une boucle de 450 milles au départ et à l’arrivée de la Baie de Morlaix.

« Des incertitudes »
Beaucoup de parcours côtier, deux traversées de la Manche, peu de vent et de forts courants, voilà ce qui attend les 46 solitaires sur cette troisème étape. Un parcours intéressant, mais qui pourra également faire des dégâts. « C’est une étape qui me paraît compliquée, dans du petit temps et qui nous fait aller dans des endroits ‘piégeux’, renfermés, comme la baie de Granville. D’autant que nous avons pas mal d’incertitudes quant à la météo et au tracé » confie le skipper de HelloWork – Groupe Télégramme. En effet, si la direction de course peut être amenée à modifier le parcours en fonction de l’avancée de la flotte, les courants, eux, n’attendront pas. Il faudra donc être au bon endroit au bon moment pour les avoir dans le bons sens et non dans le nez. « Potentiellement, c’est une étape qui peut encore avoir de gros écarts de temps à l’arrivée ». L’adaptation sera donc le maître-mot de ce parcours

« Plein de petits détails à soigner »
Malgré l’avance confortable dont dispose Yoann Richomme sur ses concurrents à mi-parcours, il préfère ne pas y penser : « Je ne m’occupe pas vraiment de ma position actuelle. Je vais faire mon étape et on verra après ». Et si elle ne semble pas offrir d’options monumentales, la lucidité sera de mise afin de sortir son épingle du jeu : « Il y aura plein de petits détails à soigner, comme les timings en fonction des arrivées autour des îles, la gestion des courants, etc. Ça va être compliqué ».
A ces difficultés, il faut ajouter le fait que la troisième étape est toujours la plus compliquée selon les dires des skippers. Déjà courbatus par les deux premières, ils doivent encore gérer au mieux leur fatigue afin de se préserver pour la quatrième et dernières étape qui partira en fin de semaine prochaine.

Mais le skipper de HelloWork – Groupe Télégramme garde toujours son optimisme : « Je vais essayer de me faire plaisir, je ne vais pas me prendre la tête. Je n’ai pas envie de naviguer en étant stressé par le classement général ».