Mise à l’eau du nouveau Paprec Arkéa, Yoann Richomme intègre le circuit IMOCA !

Mise à l’eau du nouveau Paprec Arkéa, Yoann Richomme intègre le circuit IMOCA !

l’IMOCA Paprec Arkéa a été mis à l’eau à Lorient ce mercredi 22 février. Un instant fort, riche en émotions et fédérateur pour Yoann Richomme, l’équipe Paprec Arkéa, les partenaires et l’ensemble des acteurs mobilisés. Avec son cockpit atypique, son étrave fine et ses foils, ce monocoque puissant et élégant a été pensé afin d’être à la hauteur d’une ambition commune : emmener Yoann au sommet de l’Everest des mers, le Vendée Globe, en novembre 2024.  Un grand moment pour le skipper qui d’une part fait son entrée dans la Classe IMOCA et d’autre part à la chance d’avoir entre les mains un IMOCA flambant neuf grâce au soutien de ces deux partenaires Paprec et Arkéa.

L’instant est chargé en symboles, de ceux qui fédèrent et qui se vivent en pleine lumière avant de goûter aux joies de l’océan et des émotions qui vont avec. Ce mercredi 22 février a eu lieu la mise à l’eau de l’IMOCA Paprec Arkéa, l’aboutissement d’un projet de 20 mois dont 16 de chantier. Sous les yeux de Yoann Richomme, des représentants et collaborateurs de Paprec et d’Arkéa, de l’équipe technique, des architectes Antoine Koch et le cabinet Finot-Conq, des sous-traitants de la filière maritime ayant œuvrés sur le bateau, c’est le fruit d’un travail intense qui s’est révélé à tous !

« Une longue histoire que l’on écrit ensemble » 

Pour le skipper, impatient de se confronter au large à bord de son tout premier IMOCA, le moment est forcément chargé en belles émotions. « On mesure tout le chemin parcouru, souligne Yoann. Nous mettons à l’eau le plus beau bateau et on espère le plus performant. Il y a beaucoup de fierté parce qu’il représente un investissement de tous les instants de la part de chaque membre du bureau d’études et de l’équipe technique. C’est une longue histoire que nous écrivons ensemble. On se doit d’être reconnaissant envers nos partenaires qui ont cette vision et envers tous ceux qui nous ont accompagnés jusque-là ».

Yoann et le team Paprec Arkéa souhaitaient un bateau pour être à la hauteur d’une ambition : « pouvoir être le plus performant possible au prochain Vendée Globe » dans vingt mois. « Nous sommes conscients de placer la barre très haute, d’autant que certains de nos concurrents naviguent depuis 4 ans sur des bateaux de modèle 2020. On a un retard à rattraper », explique-t-il avec humilité. Le résultat est là ! L’IMOCA détonne : c’est un concentré de technologie, un savant cocktail entre innovations et choix techniques aussi osés que mûrement pensés.

Un cockpit particulièrement novateur 

L’étrave, fine et gracieuse, est ainsi ‘tulipée’ afin de conserver une vitesse élevée dans la mer formée. « Ça se rapproche du design des coques de bateaux à moteur qui naviguent en étant très à plat. L’idée, c’est d’enfourner le moins possible, d’avoir le moins d’eau sur le pont et de l’éjecter au maximum sur les côtés ».

Ce qui suscite l’attention, surtout, c’est ce cockpit particulièrement novateur. Il a en effet été plus avancé pour que Yoann soit « au cœur de l’action ». Manœuvre, veille, repos… Tout sera assuré dans cette zone « semi-étanche », au centre du bateau. « On en est très fier, sourit le marin. Grâce à cet effort d’ergonomie et d’optimisation, on essaie de réduire au maximum les mouvements nécessaires à bord », précise-t-il.

Globalement, il y a donc une volonté d’améliorer les performances au portant. Le design de la coque mais aussi celui des foils – « ils sont tolérants, capables de conserver leur efficacité et de reprendre leur mode volant rapidement après le passage des vagues » – qui contribuent à « maintenir une vitesse plus élevée » et donc à « gagner en efficacité au portant ». Il s’agit en effet d’un des enjeux techniques essentiels afin de jouer les premiers rôles lors du prochain Vendée Globe.

Paprec et Arkéa, « sources de motivation » 

À l’heure de cette mise à l’eau, Yoann mesure aussi le chemin parcouru, la « complexité de monter un tel projet ». C’est la troisième fois qu’il met à l’eau un bateau neuf mais c’est la toute première en IMOCA. Avec toute l’équipe, le bureau d’études, l’architecte Antoine Koch et le cabinet Finot-Conq, le chantier Multiplast et les dizaines de prestataires impliqués, le challenge a été plus collectif que jamais. « Les phases de conception et de construction ont été passionnantes, apprécie le skipper. Pouvoir tirer des bords avec ce tout nouvel IMOCA, ça va être dingue et magique ! » Un enthousiasme lié également au soutien sans faille de Paprec et d’Arkéa dans l’aventure.

La voile fait partie de leur ADN, souligne Yoann, sourire aux lèvres. On a la chance d’être soutenus par des passionnés, qui connaissent la rudesse et les aléas de notre sport. Contribuer à faire vivre cette passion auprès des collaborateurs, ce sera une source de motivation supplémentaire à l’avenir

Avant de prendre la mer, il faudra se montrer patient. Des tests statiques seront réalisés en fin de semaine prochaine puis suivront des tests à 90° avant de naviguer enfin. La première compétition de Yoann est prévue en mai, lors de la Guyader Bermudes 1000 Race.

LE CALENDRIER DE L’IMOCA PAPREC ARKEA EN 2023

  • 7 mai : Guyader Bermudes 1000 Race
  • 22 juillet : Rolex Fastnet Race
  • Du 20 au 24 septembre : Défi Azimut – Lorient Agglomération
  • 29 octobre : Transat Jacques Vabre Normandie Le Havre
  • 22 novembre : Retour à la Base

Vainqueur en Class40 de la 12ème Route du Rhum – destination Guadeloupe

Vainqueur en Class40 de la 12ème Route du Rhum – destination Guadeloupe

Après sa victoire en 2018, le skipper de Paprec Arkéa conserve son titre à l’issue d’une remontada historique !   En remportant ce mercredi la mythique transatlantique après 14 jours, 3 heures et 8 minutes en mer, Yoann Richomme entre dans l’histoire. Le skipper devient le 1er skipper à conserver son titre en Class40 et le 5e marin à inscrire à deux reprises son nom au palmarès de la course. De quoi boucler la page sportive du Class40 de la meilleure des manières avant de se projeter avec enthousiasme vers un nouveau pari : l’IMOCA et le Vendée Globe 2024.

Un doublé à l’arrivée avec l’effusion de joie de circonstance. Après avoir franchi la ligne d’arrivée ce mercredi, à 12 heures 23 minutes et 49 secondes (heure locale), soit 17 heures 23 minutes et 49 secondes (heure de Métropole).

Yoann Richomme entre dans le club très fermé des doubles vainqueurs de l’épreuve. Déjà deux fois lauréat de de la Solitaire du Figaro, il soulèvera en effet le trophée de la Route du Rhum – Destination Guadeloupe quatre ans après son premier succès. Il s’est d’ailleurs montré plus rapide qu’en 2018 de 2 jours et s’offre le record de la course en Class40.

Les premières réactions de Yoann 

« Il y a beaucoup de fierté. Je pensais vraiment que le doublé était dur à aller chercher. Il faut réunir tellement d’ingrédients, tellement de petits détails pour y arriver. J’étais confiant sur la capacité à faire un bon résultat mais l’emporter, je pensais que ça allait être un autre dossier. En plus, étant donné que je me suis tiré une balle dans le pied d’entrée, qui m’a coûté 4 heures de pénalité, ce n’était pas bien parti. Après, le scénario s’est bien déroulé. J’étais vraiment dans le domaine que j’aimais bien, de gestion de la météo un peu bourrin avec la succession de front qui a été très violents, à l’image des casses et des abandons. À chaque minute de la régate, je me suis dit : « je vais le casser ce bateau, je ne vais pas terminer », même avec 100 milles d’avance. Même là, entre les Saintes et la Guadeloupe où on a pris un grain fort. Ce n’était pas possible, je ne pouvais pas le casser là le bateau ! Il y a donc beaucoup de fierté à l’arrivée. C’est notre première régate avec l’équipe Paprec Arkéa, c’était notre challenge. On n’était pas obligé de faire cette aventure, on aurait pu rester tranquillement à préparer notre IMOCA. Nous voulions préparer la saison du mieux possible et préparer la suite et on l’a fait. J’en suis vraiment très heureux ».

Une préparation express et sans accroc

L’histoire est d’autant plus belle qu’elle a pris corps il y a moins d’un an quand l’équipe de Paprec Arkéa réfléchissait au programme sportif que pouvait suivre Yoann pendant la construction de l’IMOCA en cette année 2022. Défendre un titre aussi prestigieux que celui acquis à la Route du Rhum était un challenge aussi riche en sens qu’en symbole.

Le Team s’est donc attelé à lui donner corps en lançant la construction d’un Class40, un plan Lombard, mis à l’eau en juillet dernier. Si la préparation express s’est déroulée sans accroc, c’est qu’aucun détail n’a été négligé. Yoann s’était entraîné avec Corentin Douguet, l’équipe technique s’est mobilisée et les belles prestations à la Dhream Cup (4e) et à la 40 Malouine (2e) ont contribué à la montée en puissance et à la mise en confiance.

Le temps de la ‘remontada’

Il restait le plus difficile : être à la hauteur des espérances et des espoirs attendus. Pourtant au départ, Yoann s’est fait surprendre, pénalisé pour avoir coupé la ligne trop tôt. Qu’à cela ne tienne : il s’immobilise quatre heures pour effectuer sa pénalité, s’excuse auprès du Team dans une vidéo et relance la machine. « Je vais devoir cravacher », assure-t-il. Des paroles aux actes, le skipper de Paprec Arkéa met les bouchées doubles. Surtout, il est récompensé de ses efforts en grappillant les places une par une. C’est le temps de la ‘remontada’, de la pointe bretonne au golfe de Gascogne. La récompense a lieu le dimanche 13 novembre, en fin d’après-midi : le Class40 Paprec Arkéa pointe enfin en tête.

Si elle est si impressionnante, sa progression est pourtant tumultueuse à bord. Intégralement conçu pour la performance, les bateaux sont particulièrement rudes pour les organismes. « Il faut s’imaginer sur une route lancée à 70 km/h avec des dos d’ânes tous les 100 mètres et des grands tonneaux métalliques dans le coffre qui s’entrechoquent », aime rappeler Yoann.

Pourtant, le marin tient bon, il fuse dans les alizés et imprime un rythme d’enfer à l’avant de la course, comptant jusqu’à 120 milles d’avance sur ses poursuivants. Sa concentration extrême, même lors de ce long dernier bord vers la Guadeloupe, lui a offert le luxe d’aborder le tour de la Guadeloupe, si piégeux, avec sérénité.

Une incroyable récompense collective

Ainsi donc, Yoann a été accueilli avec les honneurs réservés aux vainqueurs de la Route du Rhum ce mercredi comme il y a quatre ans. Il est le seul à avoir réussi cet exploit en Class40, le seul à l’avoir réalisé dans la même classe avec Laurent Bourgnon et Erwan Le Roux. Dans le club très fermé des doubles vainqueurs, on trouve aussi Roland Jourdain, Lionel Lemonchois, Franck-Yves Escoffier et tout récemment Thomas Ruyant.

Si le talent du skipper y est pour beaucoup, ce succès est aussi une incroyable récompense collective. La capacité du team à dérouler le fil de cette aventure sans accroc est une satisfaction, tout comme celle de mener ce projet en parallèle de la construction d’un IMOCA. Cette équipe, née il y a 15 mois, réunit des talents et des savoir-faire reconnus, montre aussi sa capacité à se dépasser, à se fédérer et à faire preuve d’efficacité et de cohésion.

La réussite de ce challenge est donc une expérience de plus, un acquis et des souvenirs qui seront si précieux pour envisager l’avenir avec le maximum d’enthousiasme et de sérénité. Et celui-ci s’annonce tout aussi exaltant : dans quelques mois, Paprec Arkéa mettra à l’eau un IMOCA neuf, fruit d’une réflexion et d’un travail passionné entre tous les membres du Team. Bientôt, Yoann Richomme prendra la barre et retrouvera l’océan. Bientôt, il retrouvera la fièvre des courses et une nouvelle bataille qui devrait l’emmener vers le plus prestigieux des tours du monde, le Vendée Globe 2024. Bientôt, la Route du Rhum ne sera qu’un chapitre en plus, si enjoué soit-il, d’une formidable aventure humaine et collective.

Sa course en chiffres :

  • Temps de course : 14 jours, 3 heures, 8 minutes et 40 secondes
  • Vitesse moyenne sur l’orthodromie (route directe) : 10,44 nœuds
  • Vitesse moyenne réelle : 11,81 nœuds
  • Milles parcourus : 4 000,34 milles

Yoann Richomme sera le skipper du nouvel IMOCA PAPREC ARKEA pour le Vendée Globe 2024

Yoann Richomme sera le skipper du nouvel IMOCA PAPREC ARKEA pour le Vendée Globe 2024

Paprec et Arkéa renforcent leur engagement dans la course au large pour mener une nouvelle campagne pour le Vendée Globe 2024. C’est une grande première dans le monde de la course au large puisque les deux groupes ont choisi de créer leur propre structure basée à Lorient, au cœur de la SailingValley. Yoann Richomme, vainqueur de la Solitaire du Figaro à deux reprises, de la Route du Rhum en Class40 et de The Ocean Race Europe en VO65 a été choisi pour être le skipper du nouvel IMOCA PAPREC ARKEA dont la construction débutera en 2022.

Paprec et Arkéa lancent une structure commune de course au large, établie à Lorient

Déjà présents ensemble sur le Vendée Globe 2020, Paprec et Arkéa s’engagent dans une nouvelle campagne pour le Vendée Globe 2024 : nouveau skipper, nouveau bateau, nouvelle équipe et une structuration originale avec la création d’une filiale commune entre les deux groupes qui entendent co-construire ce nouveau projet.

« Chez Paprec, nous sommes présents depuis plus de vingt ans dans l’univers de la voile et de la course au large. Ces aventures maritimes sont à l’image de l’ADN du groupe : elles célèbrent le dépassement de soi, la force de l’engagement individuel et collectif. Comme pour le développement du groupe, nous misons sur le long terme. C’est pour cela que nous avons franchi le pas de créer notre propre équipe avec Arkéa, un partenaire qui partage notre vision d’excellence. Ensemble, nous souhaitons façonner un projet à notre image, un projet ambitieux et performant qui s’appuie sur l’humain. »
Sébastien Petithuguenin
Directeur Général Paprec Group

Paprec et Arkéa souhaitent, à travers cette démarche commune, construire un projet pérenne et engagé autour des valeurs de performance et d’innovation. A l’image des deux groupes en plein développement, la structure, dirigée par Romain Ménard, vise à créer le contexte le plus favorable possible sur le plan humain, technologique et logistique pour accompagner Yoann Richomme et PAPREC ARKEA dans la quête de l’excellence. La volonté sera aussi de partager le projet sportif et l’aventure humaine avec le plus grand nombre. Le Vendée Globe a, en effet, connu cette année un immense succès populaire qui le place parmi les événements sportifs les plus partagés avec le grand public.

Le recrutement de talents et des choix technologiques pour inscrire le projet dans la performance sportive

C’est Yoann Richomme, skipper talentueux et expérimenté, qui mènera le nouvel IMOCA PAPREC ARKEA. Architecte naval de formation, Yoann compte de très belles victoires à son palmarès sur divers circuits de course au large en solitaire et en équipage. Parmi ses principaux faits d’armes, il s’est imposé par deux fois sur l’exigeante Solitaire du Figaro (2016 et 2019) et sur la Route du Rhum en 2018 en Class40.
Même s’il avoue que le Vendée Globe n’était pas un rêve d’enfant au départ, celui qui voulait devenir menuisier envisage ce projet comme un accomplissement dans sa carrière. Armé d’une vaste expérience du large, de compétences entrepreneuriales indéniables et d’une motivation sans faille, le natif de Fréjus ne s’est jamais senti aussi prêt qu’aujourd’hui pour mener à bien une campagne ambitieuse pour le tour du monde en solitaire sans escale et sans assistance.

« J’avais évidemment suivi le parcours de Yoann. C’est un marin brillant qui compte parmi le cercle très fermé des doubles vainqueurs de la Solitaire du Figaro. Ce qui est intéressant chez lui, c’est qu’il a aussi une vision entrepreneuriale. Au-delà du palmarès, c’est donc aussi sa personnalité qui nous a séduit. Nous croyons fort en la capacité de Yoann à fédérer, diriger, performer, partager et représenter. Nous sommes vraiment très satisfaits de pouvoir attaquer cette deuxième campagne dans un cadre que nous avons choisi et défini pour construire un projet leader.»
Cédric Malengreau
Directeur Général d’Arkéa, Partenaire communication et synergies des filiales du groupe Crédit Mutuel Arkéa

Avec ce nouveau projet, Yoann Richomme et ses partenaires visent les places d’honneur sur le prochain Vendée Globe. La construction d’un nouvel IMOCA sera donc lancée dès le début de l’année 2022 selon les plans d’un collectif d’architectes.

« Nous avons choisi les architectes début juillet », précise Yoann. « Nous sommes tombés d’accord, les sponsors, Romain et moi, en quelques jours seulement. Nous avons choisi Antoine Koch et le groupe Finot-Conq et nous nous sommes greffés sur un projet en cours de gestation, celui de Thomas Ruyant. Nous essayons de trouver des synergies entre nos équipes pour avancer intelligemment. Les moules du nouvel IMOCA sont en cours de production, nous les recevrons en janvier et un créneau est réservé chez Multiplast, à Vannes, pour début 2022. La construction du bateau va prendre un an. »

Une année pendant laquelle Yoann sera très investi auprès de l’équipe qui se forme autour de lui. Deux ingénieurs l’ont déjà rejoint, Gautier Levisse, Responsable Bureau d’Études et Simon Troël, Responsable Technique. « Nous travaillons à construire un bateau solide pour passer plus de temps sur l’eau qu’en chantier : toujours facile à dire mais difficile à faire ! » poursuit Yoann. « Notre IMOCA se veut être un bateau marin qui passe bien dans la mer, ce qui n’est pas chose aisée avec ces machines qui atteignent plus de 30 nœuds. Nous faisons en sorte que ce soit un bateau qui plante moins que ceux de la dernière génération qui avaient tendance à recevoir beaucoup d’eau sur le pont. Nous avons vu des développements très intéressants notamment en Class40 ces dernières années. Je me suis tenu au courant de ces évolutions en allant naviguer et je sais aujourd’hui que les décisions que l’on prend sont liées à des expériences personnelles et non des éléments virtuels. C’est rassurant. »

Après la mise à l’eau prévue début 2023, PAPREC ARKEA participera à toutes les courses du calendrier IMOCA en double puis en solitaire avant de s’aligner au départ du Vendée Globe en novembre 2024 « avec, on l’espère, un projet gagnant, un très bon niveau de préparation et sans regrets » conclut Yoann Richomme.

Yoann Richomme et son équipage vainqueurs du Tour d’Europe en VO65

Yoann Richomme et son équipage vainqueurs du Tour d’Europe en VO65

Mené par le Français Yoann Richomme, le monocoque VOR 65 de la Mirpuri Foundation Racing Team a remporté samedi à Gênes la première édition de The Ocean Race Europe.

L’équipage mené par le marin français a empoché deux des trois étapes au large et les deux régates côtières de l’épreuve et a terminé avec 21 points au général, quatre points devant Sailing Poland et AkzoNobel, deuxièmes ex aequo.

« On a fait le boulot, mission accomplie, a réagi Yoann Richomme. C’était une course serrée. On n’aurait pas pu terminer sur une meilleure note. C’était le meilleur moyen pour nous d’assurer une victoire au général, donc nous sommes super contents ! » 

« Ça a été beaucoup d’efforts pour en arriver là, le travail et les entraînements ont payé, a poursuivi le vainqueur de la Solitaire du Figaro 2019. Tout l’équipage a été formidable. Il y a beaucoup de talent dans cette équipe, et je pense qu’on a tiré le meilleur de tout le monde. »

« C’est un très beau projet, Je l’ai vraiment adoré, j’ai adoré l’équipage. Je suis très fier de ce que nous avons réalisé ensemble, et je suis heureux pour la Mirpuri Foundation. »

La Mirpuri Foundation Racing Team, première équipe engagée sur The Ocean Race Europe

La Mirpuri Foundation Racing Team, première équipe engagée sur The Ocean Race Europe

La Mirpuri Foundation Racing Team est la première équipe inscrite pour The Ocean Race Europe qui partira de Lorient le 29 mai prochain

L’édition inaugurale de The Ocean Race Europe est prévue pour se tenir à la fin du printemps, et est ouverte aux VO65 ainsi qu’aux équipes IMOCA. L’évènement offrira une course allant de la côte Atlantique de l’Europe – départ de Lorient le 29 mai, vers la Méditerranée, avec un maximum de quatre étapes. Le parcours complet sera dévoilé d’ici peu.

Basée à Cascais, au Portugal, la Mirpuri Foundation Racing Team participera à bord du bateau Racing for the Planet, de la classe monotype VO65, qui nous offrait de nouveaux records et la course la plus serrée de toute l’histoire de The Ocean Race lors de l’édition 2017-18.

« Nous sommes heureux de confirmer notre participation à The Ocean Race Europe, » a confié Yoann Richomme, le skipper de la Mirpuri Foundation Racing Team. « Cette course sera un vrai challenge, et mérite toute notre attention et notre application. Notre approche envers The Ocean Race Europe ne change pas de celle que nous adoptons pour The Ocean Race. Nous sommes ici pour gagner, comme le reflète notre préparation. Nous assemblons une équipe expérimentée côté marins et équipe technique, et nous avons vraiment hâte d’être sur l’eau. »

« Annoncer officiellement notre inscription à The Ocean Race Europe est une étape importante pour la Mirpuri Foundation Racing Team, » a ajouté Paulo Mirpuri, le fondateur de la Mirpuri Foundation Racing Team. « Nous avons fait face à de nombreux challenges ces douze derniers mois, mais le sport continue de jouer un rôle important pour nous aider à nous relever. Tandis que nous continuons notre lutte contre le Covid-19, nous ne pouvons oublier la bataille contre le changement climatique, dans laquelle nous sommes tous engagés. Pour nous, le message ne change pas, nous naviguons pour la planète ‘Racing For The Planet’.

« Nous accueillons Paulo Mirpuri, Yoann Richomme et la Mirpuri Foundation Racing Team comme la toute première équipe à s’inscrire pour The Ocean Race Europe, » a déclaré Phil Lawrence, le Directeur de course. « C’est une équipe qui a l’ambition de performer au plus haut niveau, à terre et sur l’eau, puisqu’ils ont un fort engagement. Nous sommes impatients de les voir sur la ligne de départ au mois de mai prochain. »

The Ocean Race Europe est prévue pour se tenir aux mois de mai et juin cette année. Les organisateurs prioriseront la santé et la sécurité de tous les participants, ainsi que du public et des partenaires en s’alignant sur les régulations et protocoles liés au Covid-19.

 

The Ocean Race : Richomme à la barre d’un VO65 pour la Mirpuri Foundation

The Ocean Race : Richomme à la barre d’un VO65 pour la Mirpuri Foundation

Le vainqueur de la dernière Solitaire du Figaro, Yoann Richomme, a été nommé skipper de la Mirpuri Foundation Racing Team 2021 pour la campagne sur The Ocean Race (tour du monde en équipage avec escales).

Recommandé part Bruno Dubois et Charles Caudrelier, les Lorientais prend donc la barre de l’ancien « Dongfeng ». « Je suis très fier d’être nommé skipper de la Mirpuri Foundation Racing Team dans The Ocean Race. Remporter cette course a depuis longtemps été l’un de mes objectifs et je suis prêt à affronter ce challenge », lançait Yoann Richomme avant d’enchaîner : « J’ai un immense respect pour le message que la Mirpuri Foundation Racing Team délivre autour du monde. Avec le bateau déjà à l’eau, 2020 sera notre année pour tester différents marins et diverses configurations, afin de sélectionner la meilleure équipe possible. Nous allons également participer à des courses préparatoires cette année et commencer notre préparation au plus tôt, pour être certains d’arriver sur la ligne de départ avec une équipe capable de gagner la course ».

Bruno Dubois : « J’ai tout de suite su que Yoann était en haut de ma liste pour la prochaine course. Ses victoires récentes parlent d’elles-mêmes. Depuis sa base de Lorient, il navigue plus de 200 jours par an. Il a ce feeling naturel pour faire en sorte qu’un bateau aille vite et aussi les compétences pour tirer parti des données techniques, ainsi que pour gérer son équipe. Il est sans aucun doute le marin le plus intéressant sur le marché actuellement. »

Paulo Mirpuri, propriétaire de la Mirpuri Foundation Racing Team : « Je suis très heureux d’accueillir Yoann au sein de la Mirpuri Foundation Racing Team. Nous sommes chanceux d’avoir Bruno et Charles pour nous conseiller dans la mise en place de la meilleure équipe. Leur savoir et leur vision sont les meilleurs au monde. Je les ai missionnés pour trouver un skipper qui pourra mener notre bateau à la victoire en 2021. »

Solitaire du Figaro : « C’est incroyable de me dire que l’ai remportée »

Solitaire du Figaro : « C’est incroyable de me dire que l’ai remportée »

02 juillet 2019

Quatrième de la dernière étape, 500 milles entre la Baie de Morlaix et Dieppe, Yoann Richomme, le skipper de HelloWork – Groupe Télégramme, remporte la 50e édition de la Solitaire URGO Le Figaro pour la seconde fois après 2016. Celui qui a également remporté la Route du Rhum Destination Guadeloupe en 2018 rêve désormais de Vendée Globe.

« Content de terminer par une belle étape »

Après 500 milles, avalés en 3 jours et 4 nuits en mer, Yoann Richomme a pris la 4e place de la dernière étape de la Solitaire URGO Le Figaro. Le skipper de HelloWork – Groupe Télégramme a su garder son sang froid et naviguer comme il le souhaitait, s’offrant même le luxe de tenter un coup le long des côtes anglaises, en se détachant de ses concurrents pour rejoindre le Nord. Bien lui en a pris puisque ce classement lui permet également de s’imposer sur la 50e édition de la Solitaire URGO Le Figaro, en coupant la ligne quelques minutes avant ses poursuivants directs : « Je suis content de terminer par une belle étape, qui était très typée ‘Figaro’. La flotte est restée groupée, j’ai pris beaucoup de plaisir ! Et terminer sur un bon résultat légitime ma victoire ».

« C’est incroyable de me dire que je l’ai remportée »

Cette 50e édition aura donné du fil à retordre aux 47 skippers engagés et tenu toutes ses promesses en terme de suspens, étant donné les écarts constatés sur chaque étape et les chamboulements que le classement aura connu : « C’est une édition absolument exceptionnelle, d’un côté avec un niveau de dingue et d’un autre vu le temps passé sur l’eau ». Une énorme satisfaction pour Yoann Richomme, qui effectuait son retour sur le circuit il y a quelques mois et quittait les pontons de Nantes début juin en visant un Top 10 : « C’est sûr qu’on croit toujours en soi, mais j’ai surtout voulu naviguer décontracté, en faisant ma propre navigation et en tentant des coups. C’est tout simplement incroyable de me dire que l’ai remportée une deuxième fois ! »

Seulement 7 mois après sa victoire en Class40 sur la Route du Rhum Destination Guadeloupe, Yoann Richomme souhaite désormais trouver les partenaires qu’il lui manque pour concrétiser son projet Vendée Globe en 2020.

Ils ont dit :

« HelloWork (ex groupe RegionsJob), a souvent hésité à s’associer au domaine de la voile via le partenariat/sponsoring sportif. Les origines bretonnes de la société et d’un certain nombre de collaborateurs, nous poussent naturellement vers ce terrain de jeu. Nous avons eu l’opportunité d’y participer au dernier moment cette année aux côtés de Yoann Richomme sur la course mythique la Solitaire URGO Le Figaro, grâce au Hub by OC Sport et au groupe Télégramme et le résultat est incroyable ! Ce partenariat nous permet de déployer plus largement encore le nouveau nom de la société HelloWork qui est encore jeune, il nous a également permis de fédérer nos collaborateurs et nos clients tout au long du mois de juin autour de belles valeurs et de superbes étapes. Nous sommes tous très fiers du superbe parcours de Yoann, de sa disponibilité et de sa capacité à faire participer l’ensemble de HelloWork et de ses filiales à son aventure sportive ».

Jérôme Armbruster, président de HelloWork

« Tous les salariés et la direction du Groupe Télégramme félicitent et remercient Yoann Richomme pour sa victoire éclatante, qui consacre un grand marin, après sa victoire en 2016 dans la même épreuve et celle remportée en Class40 dans la Route du Rhum – Destination Guadeloupe en 2018. La victoire de Yoann prolonge avec succès l’action du Groupe Télégramme pour la promotion des talents dans le « circuit Figaro » puisqu’il a soutenu successivement Alain Gautier (victoire d’étape en 1983), Vincent Riou (1997), Nicolas Troussel (1999), Armel Le Cléac’h (victoire dans la transat AG2R en 2004 avec Nicolas Troussel), Charles Caudrelier, ainsi que Yann Eliès et Gildas Mahé ».

Edouard Coudurier, président du Groupe Télégramme

« Remplacer Charles Caudrelier comme Yoann Richomme l’a fait n’était pas une chose facile, mais il a su le faire de manière époustouflante. C’est au-dessus de nos espérances puisque nous pensions qu’il était capable de réaliser de belles choses mais nous n’imaginions pas de tels résultats. Nous sommes extrêmement fiers de sa performance et de toute l’équipe qui est derrière lui, puisque ce sont eux qui lui permettent de s’exprimer sur l’eau ».

Marine Derrien, directrice du Hub by OC Sport

Solitaire du Figaro : « Parfois, ça ne se passe pas du tout comme prévu »

Solitaire du Figaro : « Parfois, ça ne se passe pas du tout comme prévu »

Dimanche 22 juin 2019

Le départ de la quatrième et dernière étape de la Solitaire URGO Le Figaro, entre la Baie de Morlaix et Dieppe, sera donné à 16h00 aujourd’hui. 500 milles et deux traversées de la Manche attendent Yoann Richomme et ses 46 concurrents, dans une météo une nouvelle fois incertaine. Le skipper de HelloWork – Groupe Télégramme aborde cet ultime test dans un état d’esprit serein.

« On est dans la poésie totale »
Le scenario de départ s’annonce plutôt bien. Le parcours côtier d’une dizaine de milles dans la Baie de Morlaix, la descente vers Portsall, déjà enroulée deux fois lors des étapes précédentes, puis la première traversée de la Manche en direction des côtes anglaises devraient s’effectuer dans un vent soutenu. C’est ensuite que les choses risquent de se compliquer : « Le Sud de l’Angleterre devient plus qu’aléatoire car ce seront des systèmes orageux et on sait que les orages, ça se crée à un endroit, ça s’ouvre … ». La complexité sera amplifiée par le fait que les figaristes ne disposent pas toujours de toutes les données météorologiques : « Sans météo actualisée à bord, c’est totalement imprévisible, donc on va faire ce qu’on peut, en essayant de se rapprocher du but en permanence. Sur l’eau, un travail assez difficile nous attend ». Et la fin du parcours, lors de la 2e traversée de la Manche pour revenir vers la France, reste elle aussi une énigme: « Là, on est dans la poésie totale, parce que quelqu’un a peut-être compris ce qui allait se passer, mais moi, pas trop ».

« Je n’ai jamais vu ça »
Yoann Richomme s’étonne de telles conditions incertaines : « J’en suis à ma 8e participation et je n’ai jamais vu ça. Tu peux avoir une étape incertaine, mais quatre de suite, c’est corsé ! ». Une situation à laquelle il semble s’être accommodé, alors qu’il quittait les pontons nantais en visant un Top 10. Et il ne compte pas s’arrêter là : « Je vais me battre jusqu’au bout, et si je ne gagne pas, c’est qu’il y en a un autre qui aura été plus fort que moi, mais j’aurais quand même bien profité de cette édition ! ». Le skipper de HelloWork – Groupe Télégramme estime également que cette ultime étape sera « difficile pour tout le monde » et espère que les condition annoncées ne seront pas celles rencontrées, comme cela a pu être le cas précédemment : « Peut-être que ce ne sera pas si dramatique que ça ! De temps en temps, quand tu prévois des scenarios, ça ne se passe pas du tout comme prévu. Ca va encore être une étape intéressante car ça fait partie du jeu. Il va falloir comprendre les systèmes et arriver à s’en sortir dans ces conditions ».

Et il relativise : « On ne part pas non-plus dans un casino total, il y a des choses à comprendre, des base, cela fait partie des outils que l’on doit avoir en tant que navigateur ».
Réponse à Dieppe, à partir de mercredi prochain !

Yoann Richomme : « Je n’ai pas le droit de me plaindre »

Yoann Richomme : « Je n’ai pas le droit de me plaindre »

Jeudi 20 juin 2019

13e place de la troisième étape de la Solitaire URGO Le Figaro, qui a complètement redistribué les cartes, Yoann Richomme est passé par tous les états, mais se réjouit de conserver son leadership au classement général, avec 1 heure et 26 minutes d’avance sur son dauphin, Gildas Mahé (Breizh Cola-Equi’Thé).

« Je suis passé par tous les états »
La troisième étape de la 50e édition de la Solitaire URGO Le Figaro proposait un parcours compliqué, lors duquel les concurrents devaient affronter d’importants courants. Le premier test fut l’approche de l’île d’Aurigny, avec l’un des courants les plus forts d’Europe. Si les trois premiers de la flotte sont parvenus le franchir sans trop de difficultés, Yoann Richomme a dû les regarder s’échapper, impuissant : « Forcément, je suis passé par tous les états parce que louper le passage à 200 mètres, c’était délicat ». Mais pas le temps de cogiter pour le skipper de HelloWork – Groupe Télégramme, qui a tout tenté pour trouver une solution : « Un peu à droite, un peu plus à droite, encore plus à droite, dans les cailloux, pas dans les cailloux, dans les bouillons, pas dans les bouillons … c’était long ». Beaucoup d’énergie dépensée et quelques temps plus tard « Ça a duré au-moins 3 heures ! », Yoann Richomme parvient enfin à dépasser Sainte-Anne. S’ensuivent alors le passage du DST des Casquets, la marque de Hand Deeps puis la descente vers Ouessant. « Potentiellement, avec le rythme que nous tenions à ce moment, on voyait un autre passage à niveau se profiler à Ouessant. Finalement ce n’en était pas vraiment un. Ensuite il a fallu aller jouer dans les cailloux, donc ce n’était pas le moment de dormir. Ca a été difficile de se reposer. J’étais très fatigué à la fin, j’ai mal navigué, je me suis même endormi ». Après avoir coupé la ligne d’arrivée en 13e position, il va maintenant pouvoir profiter de trois jours à terre pour optimiser sa récupération et relativise « De toute façon, c’est pareil pour tout le monde ».

« Un luxe énorme »
Malgré le fait qu’il n’ait été que spectateur de cette échappée, Yoann Richomme a cependant livré une belle course, se positionnant dans le peloton suiveur. Il réalise ainsi une jolie opération : « Malgré la difficulté de cette étape et le goût amer qu’elle a, je fais une opération qui reste correcte ». Car après 3 jours 4 heures 5 minutes et 54 secondes de course, la confortable avance dont il disposait après les deux premières étapes à certes diminué, mais il bénéficie toujours de 1 heure et 26 minutes sur son dauphin, Gildas Mahé (Breizh Colas-Equi’Thé) : « J’ai encore du temps d’avance donc je n’ai pas le droit de me plaindre. C’est un luxe énorme d’avoir plus d’une heure d’avance pour partir sur la dernière étape ». D’autant que le skipper s’est prouvé qu’en naviguant bien, il pouvait être devant : « Au départ j’étais un peu en arrière et j’ai cravaché toute la nuit, j’arrive 3e ou 4e à Aurigny. Je voyais que j’avais encore du potentiel, donc j’étais plutôt satisfait de ma navigation ».

De quoi le mettre en confiance pour l’ultime étape de la Solitaire URGO Le Figaro 2019, qui partira samedi de Roscoff pour rejoindre Dieppe : « Je naviguerai comme j’ai navigué là, proprement, je pense que j’ai de bonnes sensations, il faut espérer que ça tienne ! ».

Solitaire Urgo Le Figaro – Etape 3 : « Une étape qui me paraît compliquée »

Solitaire Urgo Le Figaro – Etape 3 : « Une étape qui me paraît compliquée »

Dimanche 16 juin 2019

Auteur d’un très bon début de Solitaire URGO Le Figaro, Yoann Richomme, vainqueur de la première étape et deuxième à Roscoff, se méfie du parcours proposé sur le troisième acte. Une boucle de 450 milles au départ et à l’arrivée de la Baie de Morlaix.

« Des incertitudes »
Beaucoup de parcours côtier, deux traversées de la Manche, peu de vent et de forts courants, voilà ce qui attend les 46 solitaires sur cette troisème étape. Un parcours intéressant, mais qui pourra également faire des dégâts. « C’est une étape qui me paraît compliquée, dans du petit temps et qui nous fait aller dans des endroits ‘piégeux’, renfermés, comme la baie de Granville. D’autant que nous avons pas mal d’incertitudes quant à la météo et au tracé » confie le skipper de HelloWork – Groupe Télégramme. En effet, si la direction de course peut être amenée à modifier le parcours en fonction de l’avancée de la flotte, les courants, eux, n’attendront pas. Il faudra donc être au bon endroit au bon moment pour les avoir dans le bons sens et non dans le nez. « Potentiellement, c’est une étape qui peut encore avoir de gros écarts de temps à l’arrivée ». L’adaptation sera donc le maître-mot de ce parcours

« Plein de petits détails à soigner »
Malgré l’avance confortable dont dispose Yoann Richomme sur ses concurrents à mi-parcours, il préfère ne pas y penser : « Je ne m’occupe pas vraiment de ma position actuelle. Je vais faire mon étape et on verra après ». Et si elle ne semble pas offrir d’options monumentales, la lucidité sera de mise afin de sortir son épingle du jeu : « Il y aura plein de petits détails à soigner, comme les timings en fonction des arrivées autour des îles, la gestion des courants, etc. Ça va être compliqué ».
A ces difficultés, il faut ajouter le fait que la troisième étape est toujours la plus compliquée selon les dires des skippers. Déjà courbatus par les deux premières, ils doivent encore gérer au mieux leur fatigue afin de se préserver pour la quatrième et dernières étape qui partira en fin de semaine prochaine.

Mais le skipper de HelloWork – Groupe Télégramme garde toujours son optimisme : « Je vais essayer de me faire plaisir, je ne vais pas me prendre la tête. Je n’ai pas envie de naviguer en étant stressé par le classement général ».